Similitudes avec la Seconde Guerre
mondiale Modifier
Les critiques et les fans ont noté que le style artistique
et la direction scénaristique du jeu est fortement inspirée de la Seconde Guerre
mondiale.
La représentation des Helghasts dans le jeu montre une forte ressemblance avec
l'état fasciste du Troisième Reich, pas seulement avec la remilitarisation
qu'ils entreprennent mais dans l'apparence des soldats et aussi avec les raisons
de la guerre avec leurs voisins. Les Helghasts ont secrètement entrepris de
reconstruire leur armée après leur défaite dans une guerre précédente, similaire
à la remilitarisation extrême de l'Allemagne durant le Troisième Reich sous
Adolf Hitler quelque temps après la Première Guerre mondiale. Beaucoup de
soldats portent des casques et des uniformes qui sont inspirés des éléments des
soldats de la Wehrmacht de la Seconde Guerre mondiale. Le chef des Helghasts,
Scolar Visari, est introduit dans une cinématique qui a une forte ressemblance
avec le rassemblement de Nuremberg capturé par Leni Reifenstahl pour son film,
Triumph of the Will. Les Helghasts emploient un style de guerre-éclair comme
Hitler pour envahir Vekta. Ajoutons à cela leur emblème qui emprunte le même jeu
de couleur et la mise en forme du drapeau de l'État fasciste (la croix gammée
noire apposée sur un cercle blanc entouré de rouge).
Finalement, les conditions cruelles que les Helghasts ont dû être contraints à
accepter après leur défaite de la première guerre helghane ont des ressemblances
avec ce que l'Allemagne a dû subir après la Première Guerre mondiale. Les chefs
helghanes utilisent cette oppression de l'humanité comme un catalyseur pour
rassembler les peuples et créer une haine générale envers les humains, comme les
allemands après la ratification du Traité de Versailles pendant
l'entre-deux-guerres pour avoir le soutien du peuple pendant leurs actions
Dévlopement
Les Néerlandais de Guerrilla Games,
anciennement connus sous le nom de Lost Boys Games, ont développé ce jeu et ont
tapé dans l'œil de Sony. La compagnie a montré à Sony une démonstration d'un jeu
de tir subjectif qu'ils étaient en train de développer pour PC. Sony fut
impressionné par le jeu et a conclu un accord avec Guerrilla pour développer
Killzone exclusivement pour la PlayStation 2. Sony a demandé à Joe Dever,
écrivain renommé et ayant reçu plusieurs prix d'écriture, de développer le
scénario et de participer au design du jeu.
Faire la programmation du PC à la PlayStation ne fut pas une tâche facile.
Guerrilla a passé deux ans à apprendre les techniques de programmation quand ils
étaient en phase de pré-production. En 2001, Killzone était prêt à être créé. Le
public connaissait un peu Killzone, mais une information qui a filtré a permis
au jeu de faire parler de lui. Une simple photo du jeu via une cassette vidéo a
été postée dans un magazine de jeux vidéo anglais, et a sûrement fait son chemin
sur internet depuis.
Quand Killzone a été officiellement annoncé, les attentes étaient énormes, et
certains magazines le qualifiaient déjà de « Halo-killer », en pensant que le
jeu allait pouvoir battre le jeu de tir subjectif de Microsoft, Halo: Combat
Evolved, même si Guerrilla Games a insisté pour qu'on ne les mette pas en
compétition directe avec Halo. À sa sortie, les rumeurs d'un mode coopératif en
ligne et d'un support d'un disque dur se sont finalement révélées fausses.