Homefront

Jeux Ps3

 

 

Contexte

L'année est 2027. Le monde a subi une crise énergétique depuis une décennie, et les économies se sont écroulés. Réduit à l'ombre de la super puissance il était une fois, les États-Unis sont devenus la cible d'une OPA de Corée du Nord. centres commerciaux américains, les banlieues et les rues de la ville sont maintenant les champs de bataille que les luttes de résistance civile pour la liberté. Doté d'une histoire convaincante joueur unique conçu par John Milius (Apocalypse Now, Red Dawn), Homefront plonge les joueurs dans une expérience interactive et cinématographique FPS où ils assument un rôle d'infanterie ou de prendre le commandement d'une grande variété de véhicules aériens et terrestres. En plus de l'expérience solo, Homefront offrira une expérience multijoueur robuste. Dans un pays privé de liberté, les plus braves se battre pour leur maison.

 

Homefront reste en permanence très scripté, avec tout ce que cela peut comporter de positif (mise en scène contrôlée, action sans temps morts...) comme de négatif (jeu-couloir, objectifs parfois aussi ridicules que "enfoncer la porte", "viser cet ennemi"....). Déterminé à souffler le chaud et le froid, le jeu se dote d'une version française vraiment appréciable, mais se montre négligeant sur certains détails de jouabilité. Ainsi, les lignes de visée sont mal gérées dès lors qu'on place le personnage derrière un élément de couverture. Même en alignant parfaitement le viseur avec la tête d'une cible, le tir se termine parfois en étincelles contre la tôle de la voiture derrière laquelle on était abrité. Heureusement, cela reste anecdotique et n'entache en rien les séquences les plus impressionnantes du jeu. A commencer par les quelques passages où Goliath – un véhicule tout-terrain à six roues qui ne manque pas de personnalité – fait des siennes. Partiellement autonome, ce blindé sans conducteur déboule comme un chien fou sur les cibles qu'on lui a précédemment indiqué, et leur balance sans ménagement quelques missiles bien placés. Totalement défoulant ! Le niveau final, particulièrement explosif et assourdissant, vaut lui aussi le détour, même s'il ne révolutionne en rien le genre. C'est d'ailleurs l'un des défauts du jeu qui, malgré un scénario qui sort de l'ordinaire, peine à se démarquer des FPS dont il s'inspire. Rianna, la jeune femme de la résistance avec qui on partage l'aventure, rappelle Alyx d'Half-Life 2. Les séquences mettant en scène des civils évoquent fortement celles de Metro 2033. Et, d'une manière générale, on n'est jamais très loin des Call of Duty. Ainsi lorsqu'on grimpe à bord d'un hélico et qu'une musique rock très sixties démarre, les frissons de plaisir qu'on ressent immanquablement entrent en concurrence avec une impression de déjà-vu, Black Ops nous ayant offert peu ou prou la même chose il y a quelques mois. Mais le plus gros défaut de la campagne concerne sa durée de vie qui rappelle, elle, celle du dernier Medal of Honor. Comptez entre quatre et cinq heures seulement pour boucler les sept chapitres du jeu (voire même un peu moins pour un joueur chevronné...).

On aime

- Scénario original et bien rythmé
On n'aime pas

- jeux rachitique et incomplet
- Solo à la fois court et peu marquant
- Réalisation qui date
- Tellement classique dans son ensemble

 

 

 

 

 

barre